Viste de l'ORP Centre distrcit Sarine à Fribourg, présentation par Mme Geneviève Currat, cheffe de l’ORP centre, district Sarine ainsi que par deux de ses collaborateurs du Pôle Insertion+ (PI+), M. Jean-lucBourqui et M. Christian Gouteron.
L’Association
Trait d’union est invitée dans les locaux de l’ORP centre district Sarine à Fribourg
le mardi 30 mai 2017.
Au nom du comité Trait d’Union, Mélody Baumat accueille la vingtaine de membres réunis pour cette visite. Elle rappelle que l’action a été organisée suite à l’intérêt manifesté lors de l’assemblée générale du 17 mars 2017. L’action permet de présenter le cadre de loi Fédérale sur l’assurance-chômage obligatoire et l’indemnité en cas d’insolvabilité (LACI), connaître la mission et les objectifs des ORP centres.
Pour répondre à cela, nous sommes accueillis par Mme Geneviève Currat, cheffe de l’ORP centre, district Sarine ainsi que par deux de ses collaborateurs du Pôle Insertion+ (PI+), M. Jean-luc Bourqui et M. Christian Gouteron.
Mme Currat s’occupe de nous présenter la première partie de la soirée. Elle est heureuse de recevoir des membres de Trait d’union, car il lui tient à cœur de présenter les ORP centres, leur mission et leur contexte de travail, ceux-ci n’ayant pas toujours bonne presse. Cette envie d’aller à la rencontre des intervenant-e-s sociaux-iales du canton permets de favoriser les collaborations afin de proposer un suivi de qualité aux demandeurs d’emploi.
Elle nous expose les difficultés rencontrées dans le cadre de son travail : les ORP subissent des pressions importantes de la part du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO). Cet organisme fédéral fonctionne comme une assurance avec une vision productiviste et non humaniste. Si un ORP centre commet un manquement (suivi des demandeurs d’emploi estimé insuffisant, mesures d’insertion jugées trop généreuses ou nombre de postulations trop faible), le SECO peut infliger une amende à l’ORP centre concerné. La réalité de la LACI est la suivante : plus vite un-e demandeur-se d’emploi sera placé-e, moins il-elle sera dommageable pour l’assurance. Le but est d’éviter à tout prix les chômeurs de longue durée, les demandeurs-ses d’emploi en fin de droit qui engendrent des coûts importants.
Mme Currat rend attentifs-ives les participant-e-s quant à l’évolution de l’économie Fribourgeoise et des décisions politiques prises sur ce thème. Depuis, 5 ans, le canton se désindustrialise et fait place aux entreprises High-tech. Les chômeurs-ses actuel-le-s n’ont, pour la plupart pas un profil permettant d’être placé dans cette branche économique. Le problème actuel est l’accès au travail des jeunes et le replacement des séniors (50 et plus).
La deuxième partie de la soirée est animée par Jean-Luc Bourqui et Christian Gouteron qui nous présentent PI+. La structure propose notamment un coaching d’une durée maximale de 9 mois, des mesures d’insertion sociale (MIS) et des mesures d’insertion professionnelle (contrats LEMT- loi sur l’emploi et le marché du travail) pour les demandeurs-ses d’emploi n’ayant plus droit aux indemnités de chômage.
M. Bourqui relève l’importance de travailler en collaboration avec les services sociaux régionaux (SSR) afin de de coordonner l’accompagnement des bénéficiaires.
En novembre 2013 PI+ a été présenté à Trait d’Union et nous avons donc pu profiter de prendre connaissance des résultats obtenus depuis. Ceux-ci sont jugés positifs puisqu’un bon nombre de personnes inscrites dans le programme ont trouvé une solution durable ou un travail fixe.
Enfin, les échanges entre les membres de Trait d’union et les intervenant-e-s de la soirée ont été riches et ont permis de se mettre en réflexion quant à l’avenir du monde du travail. Les politiques cantonales doivent pouvoir poser des actes concrets permettant de mieux réguler le marché de travail, notamment l’employabilité des séniors, l’accès au premier emploi pour les jeunes et la revalorisation de certains métiers.